Les comics, comment ça marche ?

Bonjour !

Au programme aujourd’hui, un article un peu particulier qui va essayer de détailler le fonctionnement des comics. Non, je ne vais pas raconter qu’il s’agit d’une succession d’images sur les pages d’un comics. Le but de cet article est plus de préciser comment vivent les univers des comics, ce que sont les crossovers dont je fais parfois références et comment sont gérées les parutions.

Car il faut bien voir que les publications des comics suivent un mode bien particulier. De loin, on peut se dire « il y a des volumes qui sortent régulièrement et ça suffit, on n’a pas besoin de savoir autre chose ». C’est vrai pour les comics traduits en français. Mais si l’on désire lire en anglais ou bien si l’on veut regarder un peu plus en détails, il reste beaucoup de choses à découvrir.

Avant de démarrer, sachant que cet article est assez long, j’ai donc fait un résumé à la fin qui je l’espère sera assez complet pour vous donner les informations nécessaires.

 

thereitis

 

Des numéros aux tomes

Sur mes articles comics, je parle souvent de numéros, sans donner les noms des tomes que je recommande. Pourquoi cela, pourriez-vous vous demander. La raison vient du mode de publication des comics. Si l’on prend les grosses maisons d’édition américaines (Marvel, DC et tous les autres), le schéma est sensiblement le même. Les séries en cours héritent d’un nouveau numéro par mois.
Qu’est-ce qu’un numéro exactement ? Il s’agit d’une petite partie d’un arc narratif qui fait environ 20-25 pages. Ce numéro s’inscrit dans un ensemble un peu plus gros. Chaque tome que l’on peut voir en libraire française est en fait le regroupement de 5 ou 6 numéros (parfois plus mais la plupart sont ainsi) qui constitue un arc narratif de la série à laquelle il appartient.

BatmanPrenons un exemple concret avec la dernière série Batman qui vient de s’achever, celle du New52. Les deux premiers tomes de cette série s’appellent respectivement The Court of Owls et The City of Owls. Au passage, je ne peux que vous recommander ces séries si vous désirez découvrir des comics vraiment exceptionnels. Le travail fait par Scott Snyder (l’écrivain de cette série) est tellement fabuleux, je suis littéralement tombé amoureux de cette série par la manière qu’elle a de raconter son histoire, une histoire terriblement accrochante et une narration sublime.
Après ce petit aparté, regardons le détails de ces deux tomes. The Court of Owls regroupe les numéros 1 à 7 du comics. De son côté The City of Owls réunit les numéros 8 à 12 plus le numéro annuel. La plupart des tomes suivent le même principe : réunir des numéros formant un arc narratif et sortir en librairie quelques semaines après la parution du dernier numéro dudit arc.

Batman-annualVous avez dû vous demander également ce qu’était ce « numéro annuel » dans le deuxième tome, numéro qui n’a pas de nombre attribué d’ailleurs. En plus du numéro mensuel, les grosses séries ont également droit à un numéro annuel, la feinte étant que ça n’arrive pas pour toutes les séries et pas toutes les années non plus. D’ailleurs Marvel et DC ont un traitement différent concernant ces numéros annuels. Ces numéros sont plus volumineux que les numéros mensuels (on parle d’une quarantaine de pages généralement) mais leur importance à l’intérieur de la série dont ils font partie n’est pas la même entre les deux gros éditeurs. Chez Marvel, ce sont des numéros en « one-shot », c’est-à-dire que l’histoire est autonome et ne se rattache pas à l’arc narratif en cours. Bien sûr, l’histoire reprend les points importants et les personnages de la série mais dans un mini-récit qui se lit séparément. Chez DC en revanche, les numéros annuels s’incluent dans les arcs narratifs.

 

Les séries successives

Tout cela semble assez simple finalement : il suffit de savoir quel tome regroupe quels numéros, une recherche rapide devrait permettre de trouver la réponse. Oui mais non, en pratique il y a un point important qui vient compliquer tout cela.
Pour reprendre l’exemple de Batman, les tomes Court of Owls et City of Owls prennent les 12 premiers numéros du comics mais pourtant ils datent de 2011 et les aventures de Batman existent en comics depuis bien plus longtemps que cela. Alors pourquoi Batman #1 date-t-il de 2011 ?
C’est là qu’arrive une très grosse confusion avec le terme « volume ».

Avengers

Le premier numéro des Avengers

Je vais tâcher d’être le plus clair possible mais il s’agit ici du gros point délicat (surtout en français). Quand vous voyez des comics français en librairie, ils s’appellent par exemple « Avengers, Volume 1 » pour indiquer qu’il s’agit du premier tome de la série Avengers mais la question est de savoir de quelle série il s’agit. Le comics Avengers a été créé en 1963 et il y a eu 7 itérations, toutes avec le même nom, repartant à chaque fois au numéro 1. Alors ce « Avengers, Volume 1 », quelle itération prend-il ? Le piège c’est que ce n’est pas indiqué.
L’autre piège vient de la traduction française (il me semble néanmoins que c’est en train de changer, bien heureusement). En VO, ces « itérations » des séries sont appelées « volume », ainsi le Avengers démarré en 1963 est appelé « Avengers volume 1 » et vous voyez la grande confusion. En préparant cet article, j’ai néanmoins cru constater que de plus en plus de comics français s’appelaient désormais Tome 1/2/3/etc, au lieu de « Volume ».
Ainsi, si vous trouvez des comics intitulés « volume », regardez principalement l’année de parution des numéros qu’il regroupe. C’est également pour cette raison que je parle de « première série », « deuxième série » et ainsi de suite et surtout que je donne l’année des comics que je recommande. D’une part, ne lisant pas par tome et ne connaissant pas les publications françaises, au moins avec les années et en suivant l’ordre des séries, il est plus simple de s’y retrouver.

Spider-Man700Il faut dire que la plupart des grandes séries de comics (du moins celles de super héros) ont débuté dans les années 60, voire avant comme Superman ou Captain America. Ainsi 50 ans d’histoire mensuelles ça se chiffre très vite si l’on reste sur la même série. Par exemple The Amazing Spider-Man a eu droit à un numéro 700 avant que son comics ne passe sur une nouvelle série (qui était devenu Superior Spider-Man à l’occasion) et le gros problème pour les éditeurs est que voir un numéro 700, ça refroidit clairement les lecteurs potentiels, à la fois ceux qui sont en retard parce qu’ils se disent qu’ils ont beaucoup trop de choses à rattraper pour pouvoir s’y remettre que les nouveaux qui pensent avoir une montagne à gravir avant de savoir ce que l’histoire raconte.

C’est ainsi que la plupart des séries sont régulièrement relancées. Il ne s’agit pas de reboot, c’est vraiment la continuité mais la numérotation repart au numéro 1 (ou 0 parfois). Les histoires étant la plupart du temps assez libres, on peut démarrer un arc narratif sans vraiment avoir suivi ce qu’il se passait avant, il suffit juste de connaître les grandes lignes. Certes il y a une certaine unité pendant toute la série mais entrer dans un comics en cours de route a toujours été quelque chose d’aisé, on n’est pas dans une grande saga de fantasy en 18 tomes où il faut absolument les lire dans l’ordre. Et honnêtement, si vous voulez lire du Deadpool, vous vous doutez bien que l’unité de ses séries, ce n’est pas spécialement ce qu’on attend en premier lieu.

 

Croisement de séries d’un même comics

Néanmoins, avec ces nouvelles séries lancées régulièrement, il y a parfois des phénomènes un peu étranges en terme de numérotation. Par exemple les comics Fantastic four (désormais arrêtés, paix à leur âme) ont eu en tout 5 séries plus 2 séries annexes (nommées FF) mais celles-ci se sont à plusieurs reprises croisées.

Si l’on regarde l’enchaînement de ces séries chronologiquement :

  • 1961-1996 Fantastic Four Vol 1, numéros 1 à 416
  • 1996-1997 Fantastic Four Vol 2, numéros 1 à 13
  • 1998-2003 Fantastic Four Vol 3, numéros 1 à 71
  • 2003-2011 Fantastic Four Vol 1, numéros 501 à 588
  • 2011-2011 FF Vol 1, numéros 1 à 11
  • 2011-2012 Fantastic Four Vol 1, numéros 600 à 611
  • 2013-2014 Fantastic Four Vol 4, numéros 1 à 16
  • 2014-2015 Fantastic Four Vol 5, numéros 1 à 14
  • 2015-2015 Fantastic Four Vol 1, numéro 642 à 645

FantasticFour

Vous le voyez, c’est un joyeux bordel. Après une première série qui a duré 35 ans, la deuxième a eu une vie assez courte avant de passer la main à une troisième d’une durée respectable. Mais là, on est revenu à la première série et pour la numérotation, on a pris en compte les deux autres séries (416+13+71=500). Et encore pire que ça, après le numéro 588, on est passé sur une série portant un nouveau nom : FF. FF signifiant Future Foundation (ça tombe bien, ce sont les mêmes initiales) et cette « fondation du futur » regroupait les Fantastic Four originaux, plus les deux enfants de Sue et Reed Richards : Franklin et Valeria, en ajoutant les autres enfants de cette fondation, des enfants avec des pouvoirs bien entendu. Le plus drôle c’est que cette série FF ne s’est pas arrêtée au numéro 11 pour sa première série, elle a continué en parallèle de la série Fantastic Four quand celle-ci a repris. Donc on a eu ensemble le FF #12 et le Fantastic Four #600 qui faisaient tous les deux suite au FF #11 (vu que Fantastic Four a utilisé dans sa numérotation les 11 premiers numéros de FF). Ce phénomène de croisements n’est pas très fréquent mais il faut savoir qu’il est parfois utilisé, surtout chez Marvel.
Lire les comics par numéros plutôt que par tomes n’est donc pas forcément plus facile, il faut parfois connaître certains détails comme les trous dans la numérotation.

 

Les crossovers

Dans l’introduction, je parlais également des crossovers, il est temps de découvrir le sujet. AvXUn crossover est une aventure de grande ampleur incluant des personnages de différents comics. Par exemple « Avengers vs X-Men » va embarquer dans l’histoire les personnages des Avengers et ceux des X-Men. Habituellement ils se rencontrent de manière limitée, on a bien Wolverine ou Storm qui ont été des Avengers mais ça n’arrive pas à l’échelle du groupe entier. Cette aventure va donc être l’occasion de croiser tous les personnages de ces deux groupes (et ça en fait du monde).
Ces crossovers étaient des événements assez peu fréquents au début, il faut attendre les années 2000 pour qu’ils deviennent vraiment réguliers. Aujourd’hui, il ne se passe plus une année sans qu’il y ait au moins 3 ou 4 crossovers dans l’année, dont un à très grande échelle.
Mais donc comment se construit un crossover ? Sa forme a changé depuis ses débuts mais les crossovers récents suivent deux schémas précis suivant leur importance.

BlackVortexLes petits crossovers, généralement regroupant deux ou trois comics, vont simplement utiliser les numéros de ces comics sur la période du crossover, parfois en rajoutant un ou deux comics dédiés. Par exemple le crossover « Black Vortex » de 2015 va réunir quelques X-Men (ceux de la série All-New X-Men) avec les Guardians of the Galaxy. Le prologue du crossover se déroule dans les numéros 4 à 8 du comics « Legendary Star-Lord ». La premier numéro du crossover sera ensuite un numéro spécial : « The Black Vortex Alpha ». Ensuite on prend les numéros des comics impliqués, avant de terminer par un autre numéro spécial : « The Black Vortex Omega ».
Les numéros des comics réunis sont tous obligatoires pour suivre le crossover et il y a en plus un ordre à respecter. Si vous suivez un seul des deux comics, vous n’aurez que la moitié de l’histoire (c’est pratique pour obliger à vendre les deux séries ensemble). Je vous rassure, vous pouvez plus ou moins vous en passer et vous concentrer uniquement sur la série de votre coeur, elle se suffit. Il faut juste se dire que parfois il manquera quelques détails, de par la nature du crossover.

Cap-CivilWar

Captain America #22 intégré dans Civil War

Les gros crossovers de leur côté suivent un schéma très différent. Les événements du crossover sont racontés principalement dans une série portant le nom du crossover et à côté il y a ce qu’on appelle des « ties-in » pour suivre chaque comics impliqué. Par exemple pour le crossover Civil War qui a impliqué quasiment tous les personnages Marvel (même Howard The Duck a été mis à contribution), les 7 numéros du comics nommé « Civil War » vont suivre l’évolution de cette histoire dans ses grandes lignes. Ce comics se suffit pour découvrir l’histoire du crossover. A côté, chaque comics a continué son cours, par exemple Captain America (Volume 5 à ce moment) sur les numéros 22 à 25 racontera la « vie » de Steven Rogers lors de ce crossover, en plus de ce qu’on voit de lui sur la série principale.
Il faut également noter que quelques séries spéciales seront publiées en extra pour raconter certains à-côtés du crossover. Par exemple, avec « Civil War: Front Line » nous allons suivre les enquêtes de deux journalistes, Ben Urich et Sally Floyd, sur 11 numéros. A côté il y a par exemple « Civil War: The Initiative » sur un numéro unique qui amorce l’épilogue du crossover.
Ces gros crossovers arrivent parfois à dépasser la centaine de numéros, sans que ces numéros n’aient tous la même importance (et la plupart du temps, les tomes reliés ne prennent que l’essentiel sans trop s’occuper de tout avoir).

Qu’est-ce que cette notion de crossover implique pour les publications des comics ? Pour les numéros, pas grand chose, ceux-ci continuent leur vie soit en étant inclus dans le crossover soit en étant extérieur, il y a parfois des séries en plus pour raconter les événements de ces crossovers mais pour qui désire uniquement suivre la série qui lui tient à coeur, rien ne change. En revanche, pour les tomes, c’est légèrement différent. Si vous ne désirez pas lire un crossover qui utilise certains numéros de votre comics préféré, il vaut mieux se contenter des tomes dédié à ce comics. Si vous désirez suivre le crossover en question, il suffit de faire attention aux numéros inclus dans le crossover pour avoir les événements dans le bon ordre (ce qui peut être délicat parfois mais avec un peu de recherche, ça se trouve).

 

En résumé

Après ce très gros pavé, résumons l’essentiel pour s’y retrouver dans la publication des comics.
– Les comics sont publiés numéro par numéro. La plupart du temps, il s’agit d’un numéro par mois.
– Ces comics sont ensuite regroupés en tomes reliés. Chaque tome contenant quelques numéros successifs formant un arc narratif, généralement 5 ou 6 numéros.
– Le terme « volume » indique à la base le numéro de la série d’un comics mais vu la confusion du terme, il vaut mieux éviter de l’utiliser.
– Pour identifier une série d’un comics, il vaut mieux utiliser l’année de publication, par exemple « Fantastic Four (1996) » au lieu de « Fantastic Four, Volume 2 ».
– Les crossovers (des événements incluant les personnages de plusieurs comics) vont « absorber » les numéros des comics concernés sur la période du crossover. Ceci signifie que si vous suivez un seul comics, vous pourrez voir apparaître d’autres personnages lors des numéros impliqués dans un crossover mais ça n’empêche pas de profiter de cet unique comics, bien heureusement.

Pour conclure cet article, j’espère surtout avoir été clair dans mes explications ainsi que mon résumé afin que vous puissiez comprendre le fonctionnement de la publication des comics. Ainsi, pour qui désire découvrir certains univers ou voir un peu plus loin que les tomes disponibles, j’espère avoir pu vous fournir les informations vous permettant de répondre aux interrogations que vous pourriez avoir.
Et puis pour mes autres articles comics, dans lesquels je parle de séries et de numéros, vous pourrez comprendre un peu mieux ces termes si vous vous estimiez un peu perdus.

A bientôt pour de nouvelles aventures !

Wolverine_Spider-Man-Fist-bump

 

15 réflexions sur “Les comics, comment ça marche ?

  1. juneandcie dit :

    Tu as été clair mais j’ai quand même mal à ma tête. Il faudra que je relise encore une fois pour être sûre que je n’ai pas de question. Rassure- moi tu ne vas pas faire d’interrogation ?

    • Lost in Chapter 13 dit :

      Il y avait tellement de choses que je voulais écrire sur le sujet, j’ai beaucoup hésité sur la manière de les présenter. C’est aussi pour ça que j’ai mis un résumé à la fin, en espérant qu’il soit assez précis.
      C’est donc un peu un échec, bon bah c’est pas demain que je démarre ma carrière de prof de comics. :p

    • Le Roy Dit Nous Voulons dit :

      Mais euh June tu arrêtes de dire île la même chose que ce que j’allais écrire… (June et Le Roy, ou comment être tout le temps en phase ! :-))

      • Le Roy Dit Nous Voulons dit :

        C’toi la copiteuse d’abord ! M’sieur moi j’ai rien fait ! ^^
        Je peux jouer longtemps à la mauvaise élève, j’en ai tous les jours en face de moi :-p

  2. Le Roy Dit Nous Voulons dit :

    Bon sinon, je vais faire un vrai commentaire ce coup-ci.
    Donc moi aussi d’abord j’ai pas eu d’entorse du cerveau en lisant cet article ! Mais je ne garantis pas le 20/20 à l’interro.
    Si, tu pourrais être prof de comics, et tu viendrais avec moi en cours, pis on fera un cours d’Histoires des Comics, à 4 mains et 2 voix, ce serait chouettos, non ? J’ai adoré leur parler de Captain America à mes 3èmes, si j’ai un poste (Inch’Allah) l’an pro, et en collège à nouveau j’espère, je reprendrais aussi cet exemple pour illustrer certains chapitres. Et ce qui m’aurait plu, c’est de faire un EPI (des nouveaux trucs qui seront mis en place à la rentrée de septembre 2016) basé sur les Comics et leurs adaptations !

    En fait, ce serait un peu comme pour Dr Who, il y a  » l’ancienne  » série, et la  » nouvelle  » qui a repris. La première : 1963 à 1989. Seconde série : 2005 – en cours. Il n’est pas indispensable d’avoir vu la première série pour comprendre l’univers et les nombreuses histoires, la seconde est la continuité de la preum’s mais se comprend de manière autonome aussi.

    • Lost in Chapter 13 dit :

      Non mais alors si tu me proposes de parler des adaptations de comics, je vais t’arrêter de suite. Si j’ai fait un gros rant dernièrement, c’est bien parce que j’abhorre ces adaptations qui créent un gros malaise. Donc non, pour moi ce n’est pas comme Doctor Who avec deux « variantes » ayant la même mythologie mais suffisamment détachées pour qu’on puisse suivre l’une mais pas l’autre. C’est justement le point principal de mon rant, si les adaptations et les comics étaient vraiment séparées ça irait très bien mais là les adaptations pourris (ouais je suis fâché alors pouet) empiètent sur les comics géniaux (ok tous ne sont pas si géniaux que ça mais t’as l’idée). Donc je veux bien être prof de comics mais si un seul élève me parle des films, je lui balance le tableau sur la gueule (et si j’ai pas le droit, j’en ai rien à foutre).
      (Oui ceci est à prendre à haut degré de compréhension.)

      • Le Roy Dit Nous Voulons dit :

        Ben je leur ai parlé du comics, pas des films aux 3èmes justement, histoire de leur ouvrir un peu l’esprit à ces jeunes ! 🙂
        Je pensais à Dr Who pour le passage où tu dis :  » C’est ainsi que la plupart des séries sont régulièrement relancées. Il ne s’agit pas de reboot, c’est vraiment la continuité mais la numérotation repart au numéro 1 (ou 0 parfois). Les histoires étant la plupart du temps assez libres, on peut démarrer un arc narratif sans vraiment avoir suivi ce qu’il se passait avant, il suffit juste de connaître les grandes lignes. Certes il y a une certaine unité pendant toute la série mais entrer dans un comics en cours de route a toujours été quelque chose d’aisé, on n’est pas dans une grande saga de fantasy en 18 tomes où il faut absolument les lire dans l’ordre.  »
        En ce sens que on peut très bien regarder la série Dr Who de 2005 à nos jours, sans avoir vu la première. La série TV est aussi repartie au numéro 1, on peut donc la commencer sans avoir vu la vingtaine de saisons l’ancienne, même si des personnages sont communs (outre le Dr évidemment), car certains ont été créés dans l’ancienne

      • Lost in Chapter 13 dit :

        Fallait pas parler d’adaptations alors. :p
        Non mais même si les séries repartent régulièrement au numéro 1, le point que je voulais apporter était surtout que prendre une série au milieu n’était pas vraiment gênant en soi. Typiquement pour reprendre l’exemple des Fantastic Four (que j’aime tellement), le conseil que je donnerai serait de lire en tout premier le run de Hickman, c’est-à-dire commencer au #570 (spoiler, je vais parler de ce run dans mon tag à venir bientôt). Une série télé comme Doctor Who, tu ne prends pas une saison en plein milieu.

      • Le Roy Dit Nous Voulons dit :

        Oui évidemment, pour le coup je comprends bien ce que tu voulais faire comprendre. Il est vrai que Dr Who n’est pas une adaptation de romans ou autre, donc pas trop comparable finalement là.

  3. fjva dit :

    Tiens, je n’avais pas liké ni commenté cet article?
    Bon, moi je connaissais à peu près (encore qu’ils m’ont perdue avec leurs 2000 reboot…), mais cet article sera une bible pour ceux qui débutent 🙂

    • Lost in Chapter 13 dit :

      Merci. 🙂
      J’espère surtout que c’était suffisamment clair.

      Et puis oui toi qui suivais surtout les X-Men, tu avais de quoi être perdue, avec toutes les séries qui ont fleuri et cette numérotation affreusement chaotique (encore pire que les FF). Y a des périodes où il ne valait mieux pas décrocher. ^^

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