Auteur : Agnès Marot
Titre : I.R.L.
Résumé de l’éditeur :
« Chloé Blanche a grandi à Life City. Comme tous ses habitants, elle ignore qu’ils sont filmés en permanence. Elle ignore qu’ils sont un divertissement pour des milliers et des milliers de foyers. Elle ignore qu’ils sont les personnages de Play Your Life, l’émission qui fait fureur hors de Life City, IRL. Elle ignore surtout à quel point ils sont manipulés. Lorsqu’elle rencontre Hilmi, le nouveau à la peau caramel, elle tombe immédiatement amoureuse. Mais ceux qui tirent les ficelles ne le lui destinent pas. C’est ainsi qu’elle découvre la nature de tous ceux qui vivent à Life City : les personnages d’un immense jeu vidéo. »
Comment définir ce qui est réel de ce qui ne l’est pas ? Cette grande question, notamment rencontrée dans Matrix, est finalement le propos de départ d’IRL. Et c’est avec cette interrogation en tête que j’ai exploré le début de ce roman très intéressant.
Il vaut mieux ne pas vous décrire l’univers dans lequel tout se passe car l’intérêt de la première partie du livre vient justement de cette découverte, faite de manière progressive. Les éléments sont donnés au fur et à mesure de la lecture et le lecteur doit assembler cela pour avoir la vision globale. Si vous avez vu le film Memento, il y a quelques similitudes dans le principe. Ce n’est pas monté à l’envers, c’est simplement dévoilé de manière astucieuse et ce fut très prenant à découvrir.
C’est vraiment là la principale qualité de ce livre, la découverte de l’histoire est vraiment très prenante. Le livre est découpé en trois parties bien distinctes, chacune traitant de thèmes particuliers. Pourtant l’intensité de lecture ne fléchit à aucun moment. Toute l’histoire est vraiment bien construite, du début à la fin.
Pour parler un peu plus de l’intrigue, on se sent dans une dystopie. Certes, ce n’est pas aussi oppressant que peuvent l’être 1984 ou Fahrenheit 451 mais derrière un monde qui semble joli se cachent des vérités bien dures, c’est le monde de l’image où l’apparence est reine.
Et puis ces deux œuvres sont justement citées dans l’histoire car on peut y trouver des points communs avec IRL. C’est un autre point que j’avais bien aimé, on retrouve pas mal de références tout au long du livre et la fin explique juste toutes ces références. Pour en citer quelques-unes, en plus des deux classiques de la dystopie, il y a notamment le film The Truman Show dont le parallèle est très présent, quelques vers de Paul Eluard, et ça va jusqu’à présenter pourquoi le personnage principal s’appelle Chloé.
En résumé, il s’agit d’une lecture vraiment sympathique. Les surprises et les références posées tout au long de l’histoire font passer un agréable moment et je me suis senti pris par le récit jusqu’au bout.
Je suis en plein dedans, comme tu sais et c’est vraiment comme tu le dis, très prenant et intrigant !
Ah cool ! J’espère que ça te plaira jusqu’au bout alors ! 🙂